Composition 2016-17 de la Commission : David Bozzini (co-président), Anne Lavanchy (co-présidente), Gaëlle Aeby; Laura Affolter; Boris Boller, Giada De Coulon, Carolin Fischer, Arnaud Frauenfelder, Anahy Gajardo, David Gerber, Sybille Lustenberger; Laurence Ossipow, Julie Perrin, Alice Sala, Tobias Schwörer; Veronika Siegl; Valerio Simoni, Ju- lien Vuilleumier, Andreas Von Kaenel, Barbara Waldis, Isabelle Zinn.
Changements dans la commission
La commission a pris congé de Giada De Coulon et de Corina Salis-Gross.
Nous avons aussi pris note de la volonté de David Gerber et de Julien Vuilleumier de se retirer de leurs fonctions pour la fin de l’année 2017, et de quitter la commission de rédaction. Nous sommes donc à la recherche d’un webmaster et d’une personne responsable de l’édition du numéro prochain (23.2018).
Anne Lavanchy et David Bozzini ont également annoncé qu’ils ne continueront pas la codirection de la revue après la publication du numéro 23, prévu en mai prochain. Un interim devra être mis en place, le temps qu’une ou plusieurs personnes du comité soient élues par vote de la prochaine AG.
Parution
Le numéro Tsantsa 22/2017 est paru en juin. Le dossier « Futurs incertains » a été dirigé par Oldenburg, Kroeker et Hänsch que nous remercions vivement. Ce dossier est composé de six articles et d’une introduction en anglais. A part un article en allemand, ce dossier est composé d’articles en an- glais. Le dossier est suivi de deux Essais en anthropologie visuelle, de deux Recherches en cours et d’un Article libre. Ce numéro recense quatre ouvrages. Cette année nous n’avons pas publié d’entretien. Ce numéro est assez inhabituel par sa taille mais il nous permet de faire les économies que le comité de la SSE nous a demandées de faire. La couverture est la seconde mouture de notre trilogie sur les normes. Cette couverture a perdu son rabat pour des raisons d’économie. Le site du journal a subi plusieurs problèmes majeurs cette année que nous déplorons. Le problème vient de notre hôte Macmac qui a décidé de changer son CMS. Le passage n’a pu être automatisé que partiellement et il a fallu beaucoup de temps cet été pour remettre le site en fonction. En ce qui concerne les archives, les numéros 1 à 8 doivent encore être mis en ligne.
Préparation de Tsantsa 21/2018
Parallèlement à l’édition du numéro 22, la Commission a travaillé sur le numéro 23 qui paraîtra à la fin du printemps 2018. Le dossier en préparation est consacré au thème des affects et des émotions. Il est dirigé par Carine Plancke (Ghent) et Valerio Simoni (IHEID). Nous attendons les versions finales des articles retenus pour le dossier et les rubriques ont jusqu’à décembre pour finaliser les contributions qui paraitront dans le prochain numéro.
Numéros futurs
Nous avons reçu quatre propositions de dossier pour le numéro 24. Nous sommes en train de finaliser le call for papers (appel à contribution) qui sera diffusé prochainement. Le dossier interrogera les institutions culturelles et le monde académique suisse sous l’angle de la décolonisation.
Réorganisation du travail collectif
Cette année, la revue a été principalement repensée en fonction de la demande d’économie faite par la Société. Il a été décidé de diminuer les coûts de 5000 CHF et de renoncer à l’obligation de trouver des sponsors pour chaque publication. Les économies faites cette année touchent les coûts de production. Nous avons trouvé des moyens de les faire tout en faisant le maximum pour conserver la qualité de la revue papier. Macmac s’est engagé à respecter cette diminution des coûts en prenant comme point de comparaison le numéro précédent Il faut noter que les coûts effectifs sont toujours changeants, compte tenu du nombre de pages (variable selon le nombre et l’ampleur des articles) et du nombre d’exemplaires à imprimer (variable en fonction du nombre de membres dans la société). A ce titre nous avons réduit la production à 700 exemplaires (contre 1000 précédemment). Les énormes difficultés que nous rencontrons désormais systématiquement pour trouver l’argent du sponsoring nous ont convaincus de supprimer l’obligation de trouver 5000 CHF. Cette contrainte était devenue une charge pesante pour les coordinateurs/trices du dossier, les sponsors ont souvent été trouvés au pied levé parmi les proches des coordinateurs/ trices qui ont dû faire appel de manière régulière depuis des années aux Instituts. Dans un futur proche, la revue va être encore amenée à se transformer. Quand bien même Tsantsa est l’une des revues d’anthropologie qui peut se targuer d’avoir une certaine assurance relative à son budget, étant financée à 50 % par l’ASSH, nous observons assez clairement un certain désinvestissent, voire un désintérêt, au sein même de la Société suisse d’ethnologie, à poursuivre la publication de la revue telle quelle. Tsantsa s’est toujours targuée d’être une revue d’anthropologie qui se démarque des autres par ses qualités 10 seg sse saa Bulletin 2017 Rapport 2017 seg sse saa Bulletin 2017 formelles, par son parti pris d’intégrer la dimension visuelle comme par son caractère unique de plate-forme de dialogue entre diverses traditions anthropologiques liées à des es- paces linguistiques pluriels. Il n’est pas impossible que cela change, Il y a ici un paradoxe que nous peinons à saisir : il y a d’une part ce désintérêt patent pour la revue et son soutien ; mais d’autre part, nous constatons un véritable désir, chez cer- tains et certains d’entre vous, pour monter un dossier, pro- poser des articles – et surtout une véritable reconnaissance dans de nombreux pays, pour preuve le nombre de propositions que nous recevons chaque année de l’étranger. Les articles libres et ceux du dossier sont évalués par des experts et expertes de renom que nous mobilisons un peu partout. Ce paradoxe nécessite de repenser le rôle et la place de la revue au sein de la Société et plus largement dans le paysage anthropologique en Suisse. Ce sont ces défis que les nouveaux rédacteurs en chefs seront amenés à relever. Nous tenons finalement à remercier nos collègues de la commission de rédaction, sachant que leur précieux engagement est de plus en plus compromis par la précarisation croissante des conditions de travail dans le monde académique. Toutefois, également dans cette situation durant de nombreuses années, nous avons eu un énorme plaisir à faire vivre cette revue et à adapter son mode fonctionnement. Nous avons énormément appris de cette expérience et nous sommes fiers du travail que nous avons accomplis durant toutes ces années.
Pour la commission : David Bozzini et Anne Lavanchy, rédacteurs en chef