La prise en compte de la dimension sociale dans le vieillissement démographique est aussi importante que l’adaptation des soins et du système médical. La « a+ Swiss Platform Ageing Society » a récemment publié l’étude « Environnements favorables aux personnes âgées en Suisse » qui fournit pour la première fois un état des lieux national sur le travail stratégique des communes en matière de politique en faveur des aînés. L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) présente maintenant un rapport qui examine l’organisation de l’aide à la vieillesse au niveau des cantons.
Par « aide à la vieillesse », la Confédération comprend « l’ensemble des mesures permettant aux personnes âgées de mener le plus longtemps possible une vie active et autonome à la maison ». Le rapport montre entre autres que la répartition des compétences entre les communes, les cantons et la Confédération est très hétérogène. Il explique de plus que le concept d’« aide à la vieillesse » n’est pas très bien établi dans les cantons – notamment parce qu’il connoterait une impotence des personnes âgées – , comme l’écrit Philippe Dubach de l’OFAS dans le blog de l’ASSH. Le rapport est basé sur une enquête en ligne auprès des services administratifs cantonaux, une analyse des bases juridiques et de documents stratégiques, ainsi que des ateliers avec des représentant·e·s des cantons et des communes.