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Dans sa Stratégie pour le développement durable 2030, le Conseil fédéral a identifié le douzième objectif de développement durable de l’Agenda 2030, « consommation et production responsables », comme l’un de ses trois thèmes prioritaires et souhaite notamment « favoriser et rendre possible des modes de consommation durables » et « accélérer la transition vers des systèmes alimentaires durables ».

Ce qui est donc nécessaire, ce ne sont pas seulement de nouvelles technologies de production, mais aussi un changement de culture, de modes de vie et de mentalités. Les sciences humaines et sociales peuvent apporter une expertise et un éclairage essentiels à cet égard, notamment sur toute une série de questions cruciales :

Quelles sont les dimensions politiques de la « consommation engagée » ? Pourquoi notre énorme volume de déchets alimentaires reste-t-il étrangement invisible ? Quel est le rapport entre le contenu de nos assiettes et les structures financières mondiales ou l’utilisation du capital-risque ? Comment les gens racontent-ils leur consommation ? Comment influencer leur comportement de consommation de sorte que la société et les individus en bénéficient ? Et est-ce que la consommation responsable et durable n’est pas, après tout, une fiction collective, teintée de religiosité ?

Neuf nouveaux textes sur le thème de la consommation et bien plus encore

Le présent dossier rassemble un recueil d’images du photographe Vladimir Antaki ainsi que neuf textes de onze auteur·e·s qui traitent intensivement de ces questions et couvrent un large spectre disciplinaire, allant de la sociologie à la psychologie et à la recherche technologique en passant par les sciences culturelles et politiques. Il s’inscrit dans la réflexion et les activités que l’ASSH mène autour du thème de la consommation, dans le cadre de l’Initiative sur le développement durable des Académies suisses.

Également dans le nouveau Bulletin : une revue historique de Monika Gisler et Samuel Amstutz sur les débuts de la politique suisse de la recherche dans les années 1950, de courtes interviews avec les trois nouveaux lauréat·e·s du prix de la relève de l'ASSH Edda Humprecht, Odile Ammann et Damian Clavel, et bien plus encore.

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